Le 9 Mai 2008, Rio de Janeiro, Brésil
Levée aux aurores (6h15) j’ai traîné jusqu’à ce que les autres se lèvent. Après un bon petit dej nous partons à l’assaut des boutiques du centre. C’est monstrueux l’énergie qu’il faut déployer pour faire les boutiques. Entre les transports et le shoping nous passerons 6 heures à piétiner. Mon dos cri « au secours » et nous rentrons, Laurent et moi, complètement liquéfiés, pendant que Paolo et Patricia finalisent leurs emplettes.
« El Centro » c’est le royaume du brouhaha où se bouscule une foule frénétique venue pour faire des affaires car ici on peut acheter de tout pour pas cher. Entre autre il y a le magasin Caçula, enseigne mythique pour les cariocas car ici on trouve TOUT pour faire les costumes pour le carnaval, des chaussure aux paillettes en passant par les plumes, plus magnifiques les unes que les autres. Une odeur saisissante de naphtaline règne au rayon plume et ses dernières sont gardées comme un trésor digne des rois d’Espagne. Les vieilles maisons du XVIII sont en souffrance et de gros travaux de restauration des façades seraient bénéfiques. De part le monde qui circule, les rues ressemblent aux avenues françaises à la veille de Noël. Nous nous arrêtons dans un des traditionnel lanchonete, pour siroter un de leur délicieux jus de fruit.
Après le déjeuner tardif nous faisons une tentative pour aller à la plage mais il y a du vent et nous avons froid. Retour au bercail pour faire les comptes et préparer les bagages afin de ne pas être pris de cours ce week-end.
Après un petit apéro qui finira de nous achever nous ressortons juste en bas de la maison au Via Sete, afin d’y manger un excellent filet de bœuf. Je rentre à la maison tandis que les autres partent se balader à Copacabana.
Le 10 Mai 2008, Rio de Janeiro, Brésil
Nous avions rendez vous à 17h à la paroisse de la Resureção car le père Roberto souhaitait nous voir. Finalement nous ne l’apercevrons que quelques minutes avant qu’il ne célèbre la messe. MarieJo demande à Patrick, un des enfants de la favela de nous accompagner là-haut afin que nous puissions assister à l’office de 18h30 car les enfants de la chorale seront présents. Comme nous sommes en avance, nous allons voir le marché artisanal. En fait ce sont des mamans de la favela qui se sont regroupées et ont investi l’ancien dispensaire. Chacune fabrique des petits objets selon ses moyens et son talent afin de toucher quelques revenus. On y trouve des figurines en pâte à sel, des boucles d’oreille, des chaussons en crochet, des savons etc. Je trouve ça chouette que chacune se mobilise pour essayer de s’en sortir et, même si cela reste dérisoire, au moins elles s’occupent et cela leur permet de sortir un peu de leur quotidien souvent morose, parfois violent.
Alors que nous étions à l’intérieur il y a un ado armé qui est rentré. Il nous a surveillé un moment puis est ressorti sans rien dire. Après avoir acheté 3 babioles nous sommes rentrés dans l’église pour assister à la messe qui n’a rien à voir avec les célébrations catholiques en France. On est loin des chichi-ponpons des messes françaises. Ici tout le monde chante, tape dans les mains et participe. C’est fou le nombre d’enfants qui participent à cette célébration. L’église est pleine, c’est un peu le foutoir comparé à la France, il y en a qui sortent, d’autres qui rentrent, ici on ne se retourne pas pour voir qui arrive en retard. Chacun vient quand il veut et surtout quand il le peut. D’ailleurs, pendant la messe, le garçon armé de tout à l’heure est venu faire un tour et je ne suis pas sure que ce soit pour y communier.
Nous sommes à l’honneur ainsi que les mères de familles car demain c’est la fête des mères au Brésil. A la sortie nous saluons beaucoup de monde. Des enfants que connaissent Paolo et Laurent arrivent pour les saluer. Ils ont visiblement bien grandi. Ca doit être chouette effectivement de suivre le parcours de ses gosses.
Paolo m’a parlé de William : un jeune footballeur très prometteur qui a été repéré par les belges. Ils croyaient tellement en lui qu’il se sont débrouillés pour le faire venir en Europe. Malheureusement il a été contrôlé positif (drogue) lors de la visite médicale et ils l’ont renvoyé au Brésil. Le gosse a mal tourné et fait désormais parti de la bande qui contrôle aujourd’hui la favela. Ici c’est vraiment le problème majeur. La misère est telle que les gosses ne veulent pas s’ennuyer à faire des études pour s’en sortir et, quand bien même le voudraient-ils ils n’en auraient pas les moyens financièrement. Donc, comme ici on vit au jour le jour, le plus simple est encore de dealer. L’argent et rapide et « facile » mais on-t-ils seulement conscience du danger ? Ils savent que leur amis meurent, qu’ils sont même parfois torturés (j’ai entendu des choses horribles comme ces gens que l’on met dans des bacs remplis d’eau et que l’on électrocute ou encore les méthodes peu orthodoxes des BOPE qui étouffent leurs victimes avec des sacs en plastique pour leur faire cracher le nom de leur chef) …. Et pourtant … rien ne pourrait les empêcher de gagner 3 sous rapidement.
Après la messe le père et Marie Rose décident de nous sortir. Nous passons à l’église de la Resureção afin qu’il se change et hop le col blanc disparaît). Nous rencontrons le père Roberto qui est en réunion chez lui avec des jeunes puis nous repartons en direction de Copacabana. Nous sommes au Barril 1800, un restaurant de cuisine traditionnelle où ils jouent de la musique. Le père nous choisi plusieurs plats typiques et on arrose le tout allègrement de Caipirinha. Arrivés à la moitié Paolo et moi sommes saouls. C’est la première fois de ma vie que je mange du cœur de palmier frais c’est à dire présenté dans le tronc coupé en deux et grillé au barbecue. Nous rentrons à pied afin de digérer (non sans avoir souhaité une bonne nuit à nos deux compères). Je m’écroule comme une masse.
Le 11 Mai 2008, Rio de Janeiro, Brésil
Paolo et Laurent sont partis assister à la messe de 9h. En bonne feignante laïque que je suis j’ai préféré rester à la maison. Patricia s’étant proposé de me ternir compagnie (c’est beau la solidarité féminineJ). Nous avions donné rendez vous en bas de la favela à 10h15 afin qu’on vienne nous chercher. C’est un jeune garçon qui passe nous prendre.
Aujourd’hui c’est le grand bazar au sens propre et figuré du mot. En effet, avec tous les bagages que nous avons emmenés, plus tous ceux que Graines de joie leur fait passer via des amis qui viennent à Rio, les sœurs se sont constitué un véritable trésor de vêtements et ont organisé un grand bazar. Cet évènement à plusieurs atouts. Le premier et majeur et de permettre aux gens de la favela de s’habiller pour pas cher. Les revenus étant faibles voir quasi inexistant, il est toujours difficile pour eux de se fournir en vêtements. Ici tout coûte entre 2 et 5 ® (entre 1 et 2€). L’autre avantage non négligeable est celui de permettre aux sœurs de se constituer un petit pécule qui les aidera dans leurs projets. Rien que la journée a rapporté 640® (246€). A l’ouverture à 10h c’était paraît-il comme les jours des soldes aux galeries Lafayette. Tout le monde se bousculait à la porte. Il y a avait de tout et pour tout le monde : des vêtements de bébés en passant par les chaussures et les sacs. Ils avaient tous l’air content !
Après le bazar nous avons été invités à un churrasco. Une partie des femmes de la communauté nous ont préparé un repas délicieux et c’est Rogelio, le mari de Wanda qui préparait le barbecue. Nous avons donc partagé un excellent moment avec eux. A 15h nous avons du nous échapper car nous devions partir pour l’aéroport. Nous avons donc pris le taxi pour l’appart ou nous attendait Maragarida. A 16h nous quittions la rue Visconte do Piraja en direction de l’aéroport. Les autres sont en R1. En ce qui me concerne je ne sais pas si je pars alors Laurent me donne le numéro des sœurs au cas où. Elles m’ont dis que je pouvais rester chez elles sans aucun problème au cas où je ne partirai pas. Il n’y a pu qu’à croiser les doigts !
Le 12 Mai 2008, Rio de Janeiro, Brésil
Comment pourrais-je trouver les mots pour décrire l’angoisse, la peur et cette sensation d’impuissance que j’ai pu ressentir hier soir. Comment peut on expliquer aux autres véritablement ce que l’on ressent quand on ne sait plus quoi faire. Quand toutes les idées qui traversent notre esprit ne sont plus qu’un sac de nœud … quand on a l’impression que rien ne va et qu’on n’arrive pas à trouver une solution ! Pour la première fois de ma vie je me suis sentie vraiment mal par rapport à une situation que je ne savais pas gérer. Mais plus que cette situation en soi je me suis surtout sentie très très seule. Si encore j’avais eu quelqu'un à mes côtés …
Paolo et les autres ayant embarqué je me suis retrouvée toute seule. Non pas que la chose en soi m’effraye, j’en ai l’habitude. C’est plutôt de ne pas savoir où j’allais qui commençait à m’angoisser. Les sœurs m’avaient bien proposé de m’héberger dans la favela au cas où je ne pourrais embarquer mais je n’arrivais pas à les joindre depuis l’aéroport. Hors, je ne pouvais me présenter seule avec ma valise à roulette qui me donnait cet air de « allez y dépouillez moi ». En plus de nuit ! Je discute avec 4 garçons qui eux aussi se sont fait débarquer mais ils font leur vie et prennent un taxi pour aller dans un hôtel à Flamengo. Je me retrouve donc complètement seule et les options qui se présentent à moi n’ont pas lieu de me rassurer. La première serait d’arriver à joindre les sœurs, de prendre un bus et qu’elles viennent me chercher … mais elles ne répondent ni au fixe ni au portable … la deuxième serait de retourner à l’église car le père m’a aussi proposé de m’héberger mais je n’ai pas de contact téléphonique et je ne sais pas si l’église est encore ouverte à cette heure ci …. Il ne me resterait plus qu’à me présenter directement avec l’espoir accroché au cœur qu’elle le soit. La troisième serait de contacter Margarida, qui nous a loué l’appart mais elle est injoignable et je ne peux même pas me pointer chez elle puisque je n’ai pas prêté attention à son adresse. C’est ça le problème de voyager en groupe, j’ai baissé mes défenses et mon attention, mon sens de l’orientation a été réduit à néant et j’en suis devenue distraite. Dieu sait que je m’en suis voulu ce soir de m’être laissée bercer par la facilité. Résultat je suis dans la merde jusqu’au cou et je ne peux m’en prendre qu’à moi même.
Au fur et à mesure de mes essais téléphoniques pour joindre les uns et les autres mon désespoir prend place. J’essaye de garder la tête froide et de penser à d’autres solutions. Il y aurait bien ce type d’hospitality club mais je n’ai pas son téléphone, le guide du routard ... je l’ai laissé à l’appart car je ne pensais pas en avoir besoin …. Aller au Sofitel et demander de l’aide à la réception … bof … mais ça aurait été l’option en dernier recours car je ne voulais absolument pas traîner mes guêtres la nuit seule dans Rio sachant que je ne peux faire confiance à personne qu’à moi même. J’ai le moral dans les chaussettes et décide de prendre le bus pour Copacabana. 6.5®, envie de pleurer incluse. Pendant l’heure et demi de trajet j’essaye comme une frénétique de joindre les sœurs … en vain.
Plus le bus roule plus je suis angoissée. Que vais-je faire une fois arrivée. J’aimerais pouvoir dormir dans ce bus. Je voudrais juste ne pas être dans la rue à cette heure tardive. Je maudis ma valise cabine. Une larme s’échappe de mes yeux et le monsieur a côté de moi me demande ce qui se passe. Je lui raconte mes malheurs et je lui dis que la seule solution serait d’aller à l’église en espérant qu’elle soit ouvert et il me demande quelle église …. Nostra Senhora da Copacabana … mais je ne connais pas l’adresse exacte. Il me propose de m’y emmener puisqu’il ne descend pas loin. Nous voilà donc partis à pied pour finalement arriver en 5 minutes sauf que là, je réalise que je ne suis pas à la bonne église … mais alors pourquoi lui ai-je donné se nom puisque je n’y ai jamais mis les pieds ??? je suis stupéfaite et à la fois surprise quand à ce qu’il a pu penser de moi … cela restera un grand mystère. Quoi qu’il en soit je réfléchi un peu et le nom de la bonne église me revient en mémoire … Igleja da Resurreçao … mais je ne connais pas l’adresse exacte. Des vieilles dames qui étaient là lui donnent l’adresse tant recherchée et me proposent de prendre le bus numéro 455 …. Je ne tiens plus en place et ne désire qu’une chose c’est monter dans un taxi et filer là-bas voir si mon calvaire pouvait s’achever. Je ne veut plus perdre de temps avec encore des bus qui prennent trois plombes … au plus tôt j’arriverai au plus j’aurais de chance de trouver les portes de l’église ouvertes. Le jeune homme me fait monter dans un taxi et parle avec le chauffeur … La course ne l’intéresse pas et il me fait sortir de sa voiture. Il négociera ferme avec un deuxième taxi qui finira par m’emmener au point voulu mais il se trompe en tournant dans la rue et je fais le reste du chemin à pied, en « priant » pour qu’il ne m’arrive rien …. Je retiens ma respiration pour faire les 10 derniers mètres … mon cœur est prêt à lâcher … ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii … il y a de la lumière et les portes sont ouvertes !!!!! MERCI MERCI MERCI !!! J’explique tant bien que mal la situation au gardien mais c’est quand je vois arriver le mari de Christiana que je mes nerfs lâchent et que je met a pleurer de soulagement …. Je pleure et rigole en même temps trop heureuse de me savoir entre de bonnes mains. Nous rigolons de l’absurdité de cette expérience. Tout se règle rapidement : après avoir réussi à joindre les sœurs, c’est Marie Rose qui viendra me chercher. Je passerai la nuit chez elles bien au chaud après avoir dîné avec elles et papoté jusqu’à minuit.
J’ai dormi comme un bébé me sachant en lieu « sur » … oui petite recommendation quand même, si jamais j’entend des affrontements ou des tirs il faut que je reste allongée dans ma chambre car c’est la pièce la plus sure de la maison. Rassurant tout ça ! Mais hier j’étais loin de penser à tout ça.
Levée à 8h30 j’ai pris le petit déjeuner avec les sœurs puis je suis descendue au bazar pour aider Marie Jo à sortir de nouveaux vêtements et à remettre de l’ordre. Hier elle a vendue pour 100€ de marchandises. Après le déjeuner je redescend prendre le bus (toujours 6.5®, les larmes en moins) pour l’aéroport. Une fois de plus je me fais débarquer sur le vol mais cette fois ci le retour à la favela se fera dans le calme puisque j’ai bien les bons numéros et que je sais où les trouver.
De retour à la maison vers 19h je me mets donc sur internet afin de voir l’état des vols et je m’aperçois qu’il reste un R1 sur le vol de demain à 19h. Je saute dessus comme la misère sur les pauvres gens car sinon je vais être bloquée ici jusqu’à la fin du mois. Ca ne me dérange pas outre mesure de rester ici. C’est même plutôt agréable mais ce sont les va et vient qui sont fatigants car en fait je perds mon après midi. Demain donc je partirai tranquillement sachant que cette fois c’est pour de bon.
Le soir je pars dîner avec Marie Rose. Elle me racontera son expérince en tant que religieuse, le pourquoi et le comment, les doutes et l’acharnement …. Ce fût une excellente soirée. Nous nous couchons vers minuit.
Le 13 Mai 2008, Rio de Janeiro – Paris – Marseille
Aujourd’hui je me suis autorisé une bonne grasse mat. Je crois que le soulagement de savoir que je suis sure de partir m’aide à me reposer complètement. J’ai donc mis mon réveil à 9h30 de manière à être prête lorsque Marie Rose reviendra de la messe à 10h. Je tiens à profiter de mon dernier jour avec elles.
Nous réussissons à convaincre Mariejo de nous accompagner à la plage. Cette dernière après s’être reposée ce matin voulait ouvrir le bazar. Un des arguments décisif a été que l’on ne se reverrait pas avant un moment et que le bazar pouvait bien attendre un peu. Alors j’ai une l’impression d’être un peu le diable qui pousse à la feignantise mais après tout elles sont tout le temps à la disposition des gens et elles méritent bien un peu de repos. En effet, même les jours de repos elles sont sollicitées tout le temps (pendant qu’on petit déjeunait toutes les 2 il y en a qui sont venus taper à la porte). Nous l’avons donc convaincu de se joindre à nous et nous sommes allées passer 1h sur la plage d’Ipanema. Pour Marie Rose c’est important la mer. Après tout, elle a beau être rentrée dans les ordres, elle n’en reste pas moins wallisienne et toute son enfance a été bercée par la mer. Nous voilà donc partie à l’assaut des vagues qui sont aujourd’hui importantes et tous les surfeurs sont de sortie.
Après le déjeuner je me charge de leur graver les photos de mon séjour afin qu’elles en ai un bon souvenir de ce dernier puis je me prépare tranquillement. A 15h30 je descend prendre le bus (encore !) direction l’aéroport. Le trajet prendra une bonne heure et demie car il y avait un accident. Ca me fait bizarre quand même cette fois de savoir que c’est pour de bon. Petit point à l’estomac.
Je passe sans problèmes toutes les embûches liées à un embarquement (douane, filtres de sécurité etc…) et décide de rentrer dans les premiers puisque le vol est prévu complet et que je tiens à avoir de la place pour mon bagage. 10 minutes après avoir posé mon séant un jeune homme se présente en me disant « vous êtes bien au 22A ? » … ben oui, c’est ce qui est marqué sur ma carte …. Il y avait donc un double seating ce qui m’a permis de voyager en business après changement. C’est cool finalement le double seating !
Le 14 Mai 2008, Aix-en-Provence, France
Je rentre à la maison vers 15h30 après avoir effectué ma correspondance sans problèmes. Je suis crevée mais contente d’être là aussi. Après tout, c’est mon anniversaire aujourd’hui !
Voilà le projet que GRAINES DE JOIE a finançé lors de cette mission. Nous nous penchons maintenant sérieusement sur le projet UNICOM monté par Vanessa
FAVELA
PAVAO PAVONSINO
RIO DE JANEIRO
PROJET N° 2
PAROISSE DE LA RESSURECTION
PROJET: CAPACITE POUR LE TRAVAIL
ANNEE 2008
INTRODUCTION
Ce projet s’articule autour de l’éducation des adolescents de la favela de Pavao-Pavaosinho afin qu’ils puissent accéder à un premier emploi.
Depuis quelques années le processus d’apprentissage d’un métier a déjà été mis en place dans cette paroisse. L’expérience démontre largement que les élèves qui ont bénéficié de ce projet ont pu arriver au développement de leur capacité humaine et ont eu la possibilité d’entrer dans la vie professionnelle. De fait, ils ont vu s’éloigner le marginalisation, provoqué par l’ambiance de leur environnement (ce sont des jeunes qui vivent dans les favelas de beaucoup de quartiers de Rio de Janeiro).
LES BIENFAITEURS DU PROJET
Le gouvernement de l’état de Rio de Janeiro collabore au projet par la mise à disposition d’une assistante sociale, d’une secrétaire et d’un professeur.
L’église participe avec des bénévoles qui donnent des cours de portugais mathématique et religion, en dehors du temps scolaire.
NECESSITE ACTUELLE
La rapidité du processus de globalisation et d’informatisation des entreprises exige un minimum de connaissance informatique. Nous envisageons les besoins de développer un cours d’informatique qui aide environ 60 jeunes entre 14 et 16 ans inscrits dans ce projet.
Les cours seront donnés trois fois par semaine avec des dix élèves car nous n’avons que 10 ordinateurs.
Le prix par professeur est de 100 real par cours (10 real par élève).
Coût global en euros : 2700€
Le projet dure trois mois avec des cours de lundi à vendredi de 8 h du matin à midi.
L’évaluation du même projet sera réalisée par la Paroisse et par le représentant du gouvernement de l’Etat.
samedi 8 novembre 2008
Brésil - Mission Mai 2008 2ème partie
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